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Cycle féminin : le pouvoir des œstrogènes et de la progestérone !

Les œstrogènes et la progestérone sont les hormones phares du cycle féminin et de la fertilité. Mais leurs propriétés sont bien plus larges que cela ! En effet, œstrogènes et progestérone agissent sur de nombreuses fonctions du corps humain et l’équilibre entre ces hormones est primordial pour garantir la bonne santé de la femme. 



équilibre œstrogènes progestérone
Crédit photo : Sebastian Arie Voortman.


Les œstrogènes


Les œstrogènes sont souvent accusés de nombreux torts (syndrome prémenstruel, règles douloureuses…), mais lorsqu’ils sont présents en quantité normale (ni trop ni trop peu) ils influencent positivement de nombreuses fonctions de l’organisme !

 

Par exemple, ils ont des effets positifs sur le système nerveux et les fonctions neuropsychiques. En effet, sous l’influence des œstrogènes, la femme raisonne mieux, se concentre plus facilement et mémorise plus vite.

Elle a également une meilleure confiance en soi, plus de motivation, d’envies, de projets et de libido, car les œstrogènes augmentent notamment la synthèse de dopamine (un neurotransmetteur).

 

Les œstrogènes garantissent également de meilleures performances sportives, en favorisant l’utilisation des glucides ; c’est donc en fin de phase folliculaire et pendant l’ovulation qu’il faut privilégier les entraînements à haute intensité et le renforcement musculaire ! Pour en savoir plus sur les différentes phases du cycle, rendez-vous ici.

 

Sous l’influence des œstrogènes, la femme se sent aussi plus belle : elle observe un meilleur aspect de ses cheveux et de sa peau. Et pour cause, les œstrogènes favorisent la rétention d’eau dans le tissu cutané et soutiennent le collagène : effet anti-rides garanti !

 

Enfin, les œstrogènes sont bien sûr les alliés de la fertilité via plusieurs aspects :

  • Ils permettent la maturation des follicules ovariens, participant ainsi à l’ovulation.

  • Ils favorisent la prolifération cellulaire et donc l’épaississement de l’endomètre en vue de la nidation de l’embryon. Plus il y a d’œstrogènes, plus l’endomètre est épais (et donc plus les menstruations sont abondantes s’il n’y a pas de grossesse !).

  • Ils impactent également la glaire cervicale (plus connue sous le nom de « pertes blanches ») qui facilite le transport et la nutrition des spermatozoïdes, entre autres !

 

Zoom sur la testostérone : les femmes en sécrètent beaucoup moins que les hommes, mais en secrètent quand même ! Et ce grâce au pic de LH à l’origine de l’ovulation. Cette hormone favorise la combativité et donne de l’assurance. Elle exacerbe également la libido et la sensualité.


La progestérone

 

La progestérone exerce aussi de nombreuses fonctions favorables à la pleine santé de la femme.

Pour rappel, elle est synthétisée après l’ovulation, par le corps jaune.

 

Premièrement, la progestérone stoppe la prolifération des cellules de l’endomètre et les modifient : c’est la différenciation. Cette action permet d’obtenir un utérus propice à l’implantation d’un embryon : il est bien vascularisé, prêt à apporter tous les éléments nutritifs indispensables.

Elle inhibe également les contractions de l’utérus pour éviter l’expulsion d’un éventuel embryon. Son objectif ultime est de favoriser une grossesse !

 

En parallèle, la progestérone épaissit la glaire cervicale pour former le bouchon muqueux au niveau du col de l’utérus et active les poches de Shaw qui captent l’humidité, entraînant une absorption du mucus à l’entrée du vagin. Ainsi, alors que la glaire cervicale est fluide et abondante sous l’effet des œstrogènes, elle s’assèche sous l’effet de la progestérone.

 

Après l’ovulation, la progestérone favorise également l'utilisation des réserves de graisses pour produire de l'énergie. Ainsi, c’est le moment idéal pour programmer des exercices d’endurance (course à pieds, natation…). En plus, la progestérone favorise une meilleure activité de la glande thyroïde qui elle-même active les mitochondries, les centrales énergétiques qui nous permettent de produire de l’énergie. De l’énergie et donc de la chaleur, voilà pourquoi la température corporelle augmente en post-ovulatoire et se maintient en plateau stable jusqu’aux menstruations.

 

Enfin, la progestérone est un antidépresseur et un anxiolytique naturel ! Elle favorise la synthèse de sérotonine et de GABA, des neurotransmetteurs propices au calme et à la sérénité.

 

Bien sûr, toutes ces fonctions s’entendent pour un cycle physiologique, hors contraception hormonale. Et cette liste n’est pas exhaustive !

 


Œstrogènes et progestérone : un équilibre primordial

 

Environ 8 jours après une ovulation de qualité, la progestérone chute, plus rapidement que les œstrogènes. Un déséquilibre s’installe alors entre les deux hormones, on parle d’hyperœstrogénie relative. En cas de cycle ovulatoire physiologique, cela est plutôt bien vécu, même si des sautes d’humeur sont possibles ! En termes d’énergie, il sera préférable de favoriser les activités d’endurance moyenne à basse intensité, type yoga ou Pilates.

 

En revanche, lorsque l’ovulation n’est pas qualitative, certaines femmes vivent un syndrome prémenstruel prononcé, avec de nombreux inconforts physiologiques.

 

 

J'espère que cet article vous a plu et vous a éclairé sur le sujet. Si vous souhaitez aller plus loin et prendre en main votre santé et votre fertilité en améliorant votre hygiène de vie, je peux vous accompagner !

 


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